Juillet 2008 en avnt pour Aïn Reggada

Publié le par Ensemble Maroc Arnouville

Vendredi, nous devons charger le camion ce soir pour un départ samedi. Mais nous ne pouvons obtenir la carte grise donc nous cherchons en catastrophe un autre véhicule ; Un ami nous propose le sien, mais nous l’aurons seulement lundi, le temps qu’il le décharge, et  il nous faut passer au consulat pour pouvoir le faire entrer au Maroc, le consulat est fermé le week-end, nous devrons attendre lundi.

Lundi, nous avons enfin le camion, nous chargeons à Arnouville-lès-Gonesse, vers 16 heures, ensuite direction Sarcelles et Aulnay-sous-Bois où nous complétons le chargement, nous partons ensuite vers Dreux où nous finirons d’entasser les colis dans le fourgon, trop  sûrement nous verrons en route.






Mardi
, nous  repartons de Dreux vers 6 heures 30, nous sommes à Tours il est  9 heures 30 ; Pour gagner du temps nous choisissons de rouler sur l’autoroute jusqu’à Poitiers au premier péage, contrôle de gendarmerie, pesage de notre véhicule : nous avons une tonne deux en trop, retour sur Tours (plus de 30 km) pour aller décharger nos cartons sur un terrain de la gendarmerie. Un tiers du chargement ! comment choisir le colis à jeter ?  grand dilemme... O
rdinateurs, imprimantes, matériel médical, linge, les colis abandonnés seront récupérés le soir même par un ami habitant dans la région. Enfin  deux bonnes heures plus tard, le camion est repesé et à 200 kg prés c’est ok. Entre temps notre conductrice Françoise a été verbalisée d'une amende de  90.00 € : merci, vu le poids en surcharge nous aurions du versé 750.00 €, les gendarmes ont bien voulu reconnaître que nous étions une association.
Nous repartons trois heures de perdues et une centaine de km en trop, nous ne reprendrons pas l’autoroute; mais retournons sur la nationale 10 jusqu’a Bordeaux. Ensuite direction  Pau, les ronds-points se succèdent et deviennent de plus en plus difficiles à franchir, le camion manquant de freinage. à un feu tricolore  nous éviterons de justesse un accident, les freins lachent et nous n’irons pas plus loin, il faut réparer.





Mercredi, le service assistance nous assure un hébergement dans un hôtel 4 étoiles, le temps des réparations. Super la pause, nous en profiterons pour visiter les alentours Lourdes en particulier et Pau pour passer la soirée.

Le garagiste  nous prévient que le camion est en mauvais état, alors il a fait les réparations urgentes et nous recommande la prudence.






Jeudi
, nous repartons, c’est la galère, pour éviter la montagne nous ferons 300 km de plus. L’embrayage patine, le moteur chauffe et dans les côtes nous nous trainons à 25 km/h, moyenne générale 50 km/h nous mettrons cinq  jours pour atteindre le port d’Almeria.

Vendredi, après une course avec le temps, nous arrivons que quelques minutes avant la fermeture de la douane, les papiers sont vite faits. Je suis surpris que cela ce passe aussi bien, l’embarquement est prévu ce soir 23 heures.

Mais ce n’est pas fini, le camion est tellement fatigué qu’il n’arrive pas à monter la rampe d’accès du ferry ; Nous attendrons que la dernière voiture soit embarquée pour prendre de l’élan et nous y engouffrer.


Samedi,
la nuit est courte, mais nous avons dormi un peu. Arrivés sur le port de Nador, nos amis sont là pour nous accueillir et nous faciliter le passage à la douane. C’est avec une joie profonde que nous leur laissons conduire le camion  jusqu’à Aïn-Reggada.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
<br /> je remercie chaque personne aime aider les gens de Ain Reggada en géneral et vous ete les bien venu a ce petit village.<br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> Je te remercie, nous serons à Aïn reggada en Aout, j'espère bien te rencontrer pour te faire un coucou<br /> <br /> Amitiés<br /> Roger<br /> <br /> <br />